Captain-cookie

C a p t a i n - c o o k i e

Lundi 27 février 2012 à 13:57

 Ca m'fait mal. 

Je t'ai dis au revoir sur ce quai de gare, avec le plus grand sang froid dont j'ai pu faire preuve. Tu n'imagine pas à quel point j'ai gardé mon calme, à quel point j'ai pris sur moi. C'était trop rapide, pas assez de temps.
J'suis montée dans le train, j'ai cherché ma place à moitié concentrée. J'arrivais plus à penser. J'me suis assise contre la fenêtre, et je t'ai cherché à travers la vitre. T'étais déjà parti, et t'as eu raison; j'aurais encore moins supporté de te dire au revoir une nouvelle fois à travers la vitre. 

J'commence à me remémorer les bains aux bougies, les fous-rires, les câlins, les cigarettes dans ton garage, le sex, les cocktails de la veille, tes bras autour de moi, ton ventre, ton sourire qui me rend folle et tes yeux bleus. J'commence à me remémorer tout ce que tu as pu me dire, et tout ce que je n'ai pas eu le temps de te dire me fou une peur bleue parce que c'est important. C'est important que tu saches tout ça. J'ai pas eu l'temps mon amour. J'ai pas eu l'temps de te dire à quel point c'était bien. 

Et le train est parti.
C'était les meilleures vacances de ma vie. 

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Lundi 20 février 2012 à 19:49

 - T'aimes mais tu sais pas pourquoi. T'es con.
- Et alors ? Je devrais être heureuse pour toi ? Je devrais être heureuse pour ta connerie ? Ah non surement pas. Le seule moment où je rigolerai, c'est quand je te verrai te casser la gueule, encore une fois.
"La famille et le mariage sont des repères qu'il ne faut pas sacrifier à la mode du moment." Ahah. 
- Même un Sims est moins chiant que toi, tu sais.
- Non, on ne leur dira pas, c'est promis. 
- "Ca prouve au moins que j'peux lui faire confiance". Ou pas.
- Benoit D.
- Dans ton futur, je m'demande, on est à combien ?


Je vis sur mes acquis; mes acquis, c’est pas les bons. Mon cerveau coince par endroits, quelque chose a dû cramer dans l’hémisphère droitC’est pas c’que j’sais faire de plus intelligentJ’ai l’hémisphère gauche au courant
Mais il trouve qu’on peut frôler la main d’une meuf par accident. Ça signifie rien pour autant, trois fois d’suite non plus, bien sûr, y a rien de louche, ça arrive tout l’tempsTout l’temps, tu m’enlèves les mots d’la bouche, c’est troublant.
Elles ont les yeux sur ton cul et tu vois pas l’rapport, nan? Rien qu’moi j’le mate à mort, j’le connais pourtant

Soulève n’importe quel motCoucou, la jalousie est planquée d’ssousLa p’tite salope me saute au cou, elle s’affole, j’vois flouAu besoin, la p’tite salope est aussi plutôt douée en dessinEt elle a d’la mémoire, elle voudrait savoir c’était quoi l’autre soir cet air que t’avais en partant, en rentrant? J’ai comme senti flotter un truc qui flotte pas normalement.

Jalouse, moi? Vous plaisantez ou quoi? Tu rentres tard? On te raccompagnera? Est-ce qu’y a bien une capote dans ton sac à main? Fais-toi les ongles, j’ai fini les miens J’ai commencé à m’bouffer les doigtsTout va bien, n’est-ce pas?

Paraît qu’c’est la façon qu’j’ai de m’dire à moi-même que j’m’aime pas, mais j’y crois pasJ’me passerais bien d’un détail ou deux, quoiÇa s’arrête là, quel merdier! Le mal est fait, le mot est faible, chéri. J’ai déjà bien tapé dans mon espérance de vieLes prénoms du passé mettent du plomb dans c’que j’bouffeLes coups de fil qui font chier, presque tous du sang dans c’que j’tousseC’est tes histoires, ça m’regarde pas, c’est ça? Faut qu’j’le respecte, c’est précieux? Jardin secret d’mes deux!

Mais la tolérance, j’suis en train d’apprendre comme ça se danse et j’retiens pas les pas
Alors j’balance à bout portant des propos d’talibansNan, j’ai pas été humilié quand j’étais gossePas d’épisode atroce pour expliquer l’raisonnement.

Tu vas chialer, nan? Mais si en m’parlant d’confianceJ’vais m’excuser, ça va m’passer, tu saisUn peu d’patience, quelques réglagesC’est encore d’mon âge. Ça va m’passer, tu sais, c’est juste que j’m’y ferai jamais! Cette certitude me fout une chiasse d’enferElle me manque, l’époque où j’savais faire celle que ton passé intéresseY m’intéressait même beaucoup, j’savais pas qu’il m’rendrait folleLe stress que ce s’rait, mon Dieu, si j’étais pas un bon coup

Qui t’dit qu’il est où il a dit qu’il allait? P’t être bien qu’il est en train d’baiser à l’heure qu’il est!

Il me ditEt je dis "Non, sans dec’?" La jalousie, ça rend infect et tout secJ’ai un sourire qui signifie "passe une journée dans ma folieJ’te défie". 
Il me ditEt je fais la sourde. "La jalousie, c’est pas d’l’amour"Je me goureFaut que l’un de vous deux se barreJ’sais pas c’que j’veux mais j’me prépare, au hasard.

Benoit D. 

Lundi 20 février 2012 à 19:25

 H - 17 

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Samedi 4 février 2012 à 1:25

 1, Maman a tort. 2, c'est beau l'amour. 3, l'infirmière pleure. 4, Je l'aime. 5, maman a tort. 6, c'est beau l'amour. 7 à l'hôpital. 8, j'ai mal.

Voices start to ring in your head
Tell me what do they say
Distant echoes from another time
Start to creep in your brain
So you're playing 'round, it's like it's a rewind
You blew it so often that you start to believe it
You have demons so nobody can blame you
But who is the master and who is the slave? 

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Samedi 4 février 2012 à 1:09

  The floor is cold, her blood too hot.
The pain could go just with one shot.
Sleep little princess. 
One last caress one last pearl of blood rollin on your world so slow. 
You almost touches the rainbow.

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